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Aňa Šmídová

Aňa écoute et dessine, glane, écrit, récrit, peint et rayonne...

La première fois que j'ai vu Aňa, elle récupérait les fragments d'un bol brisé. Elle les a ensuite disposés sur la terre de ses jardinières, parmi les plantes et les fragments d'autres bols et tasses brisés, afin, dit-elle, de pouvoir continuer à le contempler.

 

Étudiante en philologie française à Brno, Aňa voyage et maintient une pratique artistique protéiforme.

Elle a d'abord exploré les possibilités de la couleur, principalement en peinture, mais aussi dans le vitrail, couvrant le papier de couleurs et colorant la lumière. Elle peignait de grandes compositions abstraites, créait des abat-jours avec de simples feuilles pliées. La matière rendue transparente par la lumière faisait vibrer les motifs aux teintes chatoyantes.

Plus récemment, Aňa s'est engagée sur la voie de la bichromie, en se concentrant sur une recherche graphique et calligraphique, partant d'un travail à l'encre. Avant de s'intéresser aux récits, elle improvisait déjà des compositions graphiques avec les mots qu'elle pouvait entendre, celles-ci constituent en quelque sorte un enregistrement sensible de son environnement.

Sa dernière série porte notamment sur un ensemble de contes irlandais. Elle est emblématique d'une stratégie de l'épuisement, qui pousse l'artiste à sonder un champ de possibles par la répétition et la variation sur un même protocole. Elle parvient à ce que ses dessins dégagent une aura, qui peut suggérer la force d'évocation du récit. La danse de l'encre anime les textes...​​

Pour en voir davantage, poursuivez votre navigation sur des eaux agitées.

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